Je me nomme Jean Alardin. Né en avril 1942, je ne suis plus de la première jeunesse... Je suis marié, père de famille et grand-père.
Jusqu'à l'âge de ma retraite en 2007, j'ai exercé une double activité, à savoir expert-comptable indépendant et commissaire aux comptes, ainsi qu'une activité d'enseignant universitaire à la Faculté de Droit à titre de Maître de Conférence associé.
Catholique du "berceau", pratiquant dans ma jeunesse, j'ai abandonné petit à petit la pratique et laissé place à l'usage du "doute systématique" en matière religieuse.
Mes racines catholiques n'étant pas complètement arrachées pour autant, j'ai continué à m'interroger sur la valeur spirituelle des religions, et spécialement sur ce qui était vraiment au coeur du christianisme.
J'ai alors eu la chance de lire le livre-témoignage d'André Frossard, "Dieu existe, je l'ai rencontré", ainsi que de nombreux autres ouvrages de ce même auteur qui m'ont permis de faire le point et de tirer un trait sur mon "doute systématique". Quelques années plus tard (vers 1990), j'ai fait la connaissance avec les écrits de Claude Tresmontant qui ont complété, avec une approche différente, ceux d'André Frossard.
Il m'est apparu que les deux hommes rendaient témoignage de façon incessante, chacun à sa manière, à la vérité du christianisme (avec un souffle mystique marqué - et pour cause - chez André Frossard, et une place prépondérante faite à la raison, à l'intelligence, chez Claude Tresmontant).
Dès lors, le christianisme catholique redevenait LA voie unique qui fournissait l'explication la plus achevée de la présence de l'Univers et du destin de l'humanité à travers le destin individuel de chaque homme créé - "Dieu ne compte que jusqu'à un" se plaisait à répéter André Frossard.
Voilà ce qui fait que le vieil homme que je suis aujourd'hui a su refaire place à l'Espérance, qui est bien la vertu de la joie de vivre, indissociable, en vérité, des deux autres qui sont sa raison d'être : la Foi et l'Amour (plus souvent nommé Charité).